Après avoir déterminé le cadre du débat, le Secrétaire Général du Chêne, Michael BULLARA a invité les participants à s'exprimer au travers de questions et de témoignages.
Le premier intervenant, Français par naturalisation et d'origine algérienne a souhaité attirer l'attention de l'auditoire sur le rôle de plus en plus pressant d'une certaine forme de pratique religieuse portant atteinte selon lui aux principes de laïcité de la République. Michael BULLARA a justement rappelé que la France disposait d'une législation en matière de religions et de cultes qui formaient une protection contre les tentatives d'hégémonie d'un groupe religieux sur l'ensemble de la population. La République reconnaît les cultes mais n'en soutient aucun et elle ne doit en aucun cas se substituer à l'organisation interne des communautés religieuses.
Un second intervenant, sensibilisé par le discours du Secrétaire Général à propos des associations subventionnées et leur rôle dans le chantier de l'apprentissage et de la défense de la citoyenneté a dénoncé le blocage par la CGT des Archives Nationales, rendant ainsi inaccessible un service public financé par la contribution nationale. Outré de découvrir que des syndicalistes politisés non seulement mettaient en cause le fonctionnement d'un service de l'Etat pour des pretextes idéologiques et pour satisfaire des intérêts catégoriels. Michael BULLARA a aussitôt répondu par une autre question :
Quelle est la représentativité des syndicats en France ? 7% de des forces laborieuses !
Un troisième intervernant a mis en exergue le manque d'implication des citoyens de sensibilité de droite dans les organismes de pouvoir comparant l'attitude selon lui timorée des militants de droite par rapport à l'activisme tous azimuts de la Gauche au sein des associations, des média, de l'Administration, des syndicats et de toutes formes de groupes de pression.
En effet lui a répondu le Secrétaire Général, il est regrettable qu'aujourd'hui les militants se comportent plus en adhérents passifs et spectateurs plutôt qu'en acteurs de la vie citoyenne. Invitant le jeune étudiant à plus s'impliquer dans les associations étudiantes.
Un ancien parlementaire d'un arrondissement voisin a souhaité rappeler que dans la gestion quotidienne de certaines collectivités (ex: cantines scolaires) , la pression ethnico-religieuse se faisait de plus en plus lourde . Le Secrétaire Général l'a rassuré en rappelant que si la tolérance pouvait s'appliquer à tous la loi AUSSI devait être reconnue et applicable à tous.
Plusieurs memebrs de l'assistance apportèrent leur témoignages à ce sujet et leurs suggestions
Michael BULLARA, conscient de l'importance que l'ensemble des participants accordaient à ces règles de vie communes a aussitôt présenté à l'auditoire une série de réflexions destinées à élargir le débat :
- Pour faire appliquer la loi , il faut que celle-ci soit connue et comprise
- Il est indispensable d'enseigner les règles et la Loi
- Cesser l'attitude infantilisante et démagogique du "J'ai droit à ..."
- Cette pédagogie de la citoyenneté doit être entreprise à la fois par les parents , les enseignants , mais aussi les associations et tous les citoyens. Ceci dès la plus tendre enfance, et les petite classes.
- Il est nécessaire de réformer la gestion de la vie associative et demander des comptes aux associations subventionnées.
Par plusieurs exemples traduisant une évidence de base, Michael BULLARA a insité sur le fait que le bon sens ne coûtait rien et que c'est en s'appuyant sur les bonnes volontés que les nouveux Citoyens retrouveraient personnellement le sens de ce mot .
Après deux heures d'échanges intenses, Frédéric NESENSHON, coordinateur du Chêne pour Paris proposa dans un esprit d'ouverture, de réflechir au "Vivre Ensemble" entre les diverses générations.
Le prochain café-débat de la branche parisienne du Chêne aura lieu dans le XVIIIème arrondissement.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.