Voici le point de vue de Laurent, Militant Historique de l'UMP, Catholique pratiquant
BENOIT XVI OU LE TRI SELECTIF DES BELLES AMES
Nous nous souvenons du récent déchainement politico-médiatique au sujet de la politique de Nicolas SARKOZY et du Gouvernement envers les Roms. Les mots les plus abominables ont été alors utilisés et certains ont osé effectuer des rapprochements douteux avec la politique de Vichy envers les Juifs.
Nos bonnes âmes ont cru bon alors de récupérer à leur profit les paroles du Pape Benoit XVI au sujet de l’accueil des « légitimes diversités humaines » ; il est d’ailleurs intéressant de noter qu’en l’espace de quelques minutes, le Saint-Père est passé du statut de vieillard sénile (presque nazi) à celui de sauveur d’une Humanité en proie à la furie sarkozyste.
Nos médias et certains de nos politiques, pourtant enclins à casser du Pape et du catho dès que l’occasion se présente, se sont rués sur les paroles de Benoit XVI comme des toutous sur leur gamelle : « Vous voyez, même le Pape condamne ! cela prouve bien à quel point cette politique est abjecte » claironnaient nos beaux esprits. La Une de Libération proclamait fièrement que le Président de la République allait à Rome le 8 octobre dernier pour « se faire sonner les cloches ».
Le problème est que le Pape a tenu hier, dans le cadre de la Journée mondiale du migrant et du réfugié, des propos qui n’ont pas été relevés par nos braves journalistes. Bizarre, vous avez dit bizarre !!
Tout en reconnaissant le droit de toute personne à immigrer en vue «de meilleures conditions de vie», il a ajouté que «les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine» mais aussi que « Les immigrés ont le devoir de s'intégrer dans le pays d'accueil, en respectant ses lois et l'identité nationale».
Identité nationale ? Tiens, tiens : je crois avoir déjà entendu cela quelque part.
Alors, en tant que Catholique, il me reste à :
- remercier chaleureusement nos belles âmes de tenir en si haute estime les déclarations du Saint-Père et de constater qu’à défaut d’avoir sonné les cloches à Nicolas SARKOZY, Benoit XVI sonne le tocsin des immigrationnistes forcenés ;
- conseiller aux toutous de regagner cette niche qu’ils n’auraient pas du quitter.
Laurent MARTIN
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