Ca y est, un nouveau président a été élu ce 6 mai 2012. La coalition composée des partis de gauche, de la presse, de la magistrature, des syndicats et de tout ce qui se retrouvait dans un seul slogan "chasser SARKOZY de l'Elysée" a obtenu gain de cause.
Pour eux l'intérêt de la France dans tout cela n'a que peu d'importance.
Dès son élection en 2007, Nicolas SARKOZY a été la cible d'une campagne incessante de calomnies, de critiques,d'insultes, de dénigrement et d'insinuations qu'aucun président ou même candidat à la fonction suprême n'a jamais subi. Même le Général de GAULLE ou François MITTERRAND notoirement détestés par une grande partie des Français n'ont subi des attaques personnelles d'une telle violence.
En 5 ans, Nicolas SARKOZY a impulsé des réformes mises en oeuvre par le Premier Ministre et son gouvernement comme jamais la France n'en n'avait connues. Certaines réformes comme la révision de la carte judiciaire attendaient depuis Napoléon !
En confiant la présidence de la Commission des Finances de l'Assemblée et du Sénat, comme la Présidence de la Cour des Comptes à un membre de l'Opposition, Nicolas SARKOZY a bouleversé le fonctionnement des institutions.
Une liste complète sur plusieurs pages serait nécessaire pour mettre en évidence le travail accompli. Mais ce qui fait l'actualité aujourd'hui, et qui nous démarque de nos voisins est la manière dont Nicolas SARKOZY a réagi face à une crise économique sans précédent. Il a protégé la France du tragique sort de la Grèce, de l'Espagne, du Portugal, de l'Irlande et de l'Italie.
Les Français, enivrés par la haine distillée par la presse, n'en n'ont pas pris la mesure immédiatement. Comme le disait François Ier, MITTERRAND : "Il faut laisser du temps au temps"
François II et son entourage en sont conscients. Il n'y aura pas d'état de grâce. Nous ne sommes pas en 1981. Les caisses sont vides, et la menace de récession est flagrante.
Les Français ont choisi François HOLLANDE plus par défaut et par rejet de la personne de Nicolas SARKOZY que par adhésion; chacun le reconnaît. Même un parangon de mauvaise foi comme Edwy PLENEL. C'est la loi de la démocratie. Elle est rude pour Nicolas SARKOZY et ceux qui l'ont soutenu (comme nous). Mais il n'y a aucune raison de jeter le soupçon sur la légitimité de François HOLLANDE.
Si les 10 et 17 juin les Français lui donnent une majorité législative à l'Assemblée Nationale, les Socialistes auront TOUS les pouvoirs; mais aussi TOUTES les responsabilités. Certains s'en inquiètent avec raison, mais nous les Militants Historiques, considérons qu'il faut laisser François HOLLANDE appliquer son programme.
Naturellement, le rôle de l'Opposition est de critiquer et contester les choix du pouvoir, et il faudra bien vite que l'Opposition républicaine se mette en ordre. Sinon c'est une autre famille de pensée qui s'en chargera, avec d'autres objestifs à moyen terme.
Lorsque les Prussiens s'emparèrent de Reims et d'Epernay le 17 mars 1814, Mme CLIQUOT voyant ses celliers pillés s'exclamât :
« Qu'on les laisse donc boire ! Ils boivent ? Ils paieront»
Dimanche 6 mai, nombreux étaient ceux qui festoyaient à la Bastille et dans les grandes villes ...
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