Mercredi 2 mai, à partir de 21h était retransmis le "grand événement de la campagne présidentielle de 2012" , c'est à dire : le débat entre les deux concurrents du 2ème tour.
Tout a été dit à ce propos, sur la préparation, sur les exigences des deux candidats, sur les débats passés, sur les enjeux, sur les stratégies de chacun, et même sur les dujets abordés.
Qu'en a-t-il été au moment de la prise d'antenne ? Un débat traditionnel entre deux adversaires qui se connaissent bien et ont tenté de se déstabiliser mutuellement. Un président sortant et un candidat.
Ce devait (selon une presse toujours aussi asservie) être le moment de la Révélation. Mais qu'est ce qui a été révélé ? Que François HOLLANDE cache son incompétence et sa crainte des réalités par une attitude arrogante, agressive et méprisante ? Que Nicolas SARKOZY par son action, a évité à la France de subir (pour l'instant) le sort de la Grèce, de l'Espagne, du Portugal, de l'Irlande et de l'Italie ?
François HOLLANDE veut être le Président des Français. Qu'à cela ne tienne; mais qu'il demande à ses collaborateurs et à sa presse d'arrêter d'insulter celles et ceux qui ne pensent pas comme lui. Nicolas SARKOZY au contraire, avec pragmatisme et réalisme, souhaite associer les Français aux réformes indispensables encore a mener.
Deux particularités de ce débat n'ont pas échappé aux Militants Historiques :
Dès 22h00 le "journal" LIBERATION dévoilait sa UNE du lendemain 3 mai .
Soit une heure après le début du débat, et une heure et demi avant la finde la confrontation
Est-il encore nécessaire de souligner la collusion entre le candidat HOLLANDE et le journal LIBERATION ?
Ensuite, François HOLLANDE, sur le ton du "Moi, Président je ferai ci, Moi Président je serai ça, Moi Président je supprimerai ceci ..." a récité son morceau de bravoure (de bravitude ? ) comme les comédiens du théatre classique interprétant Le Cid ou Andromaque.
C'est sans doute le seul moment où le débat a pris une dimension littéraire intéressante. Sinon François HOLLANDE s'est livré à un déballage de calomnies et d'insinuations qui nous en aurait fait regretter le cynisme florentin de François MITTERRAND face à Jacques CHIRAC en 1988.
Comme il fallait s'y attendre les militants Socialistes et la presse qui lui est asservie ont trouvé leur champion génial et le Président sortant particulièrement affaibli. Les "commentateurs" se sont eux-aussi empressés d'expliquer aux Français ce qu'il fallait comprendre. Comme si nos concitoyens étaient tous sourds et incapables de se faire leur propre opinion.
Attendons le 6 mai au soir, car pour l'instant, selon les principes de la Vème république, ce sont les électeurs qui décident et choisissent.
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