Comme tous les ans à pareille époque, nous connaissons la trêve des boulangers qui prennent leurs vacances d’été bien méritées, après une année de labeur.
Mais le problème se répète tous les ans aux mois de juillet et août avec la fermeture de ces boulangeries,où trop souvent une mésentente entre professionnels pose problèmes pour un bon roulement des ouvertures, qui sont pourtant réglementées par arrêté Préfectoral.
Malheureusement dans nos quartiers parisiens, nous nous retrouvons souvent confrontés à la fermeture de toutes les boulangeries en même temps, et avons de très grandes difficultés à nous procurer notre pain quotidien.
Mais ne voulant pas nous rabattre systématiquement vers les grandes surfaces, ou magasins qui vous vendent des pains électrique, ou pâtons congelés, nous galérons chaque jour pour avoir sur notre table cette bonne baguette croustillante.
C’est elle qui fait la renommée du savoir faire de nos boulangers, et la réputation de la France du bien manger depuis des décennies.
Alors chers boulangers, entendez vous pour que nous puissions manger chaque jour de l’année, et même pendant les vacances d’été notre pain quotidien, et bonnes vacances quand même.
Joël SORIN-LANDREAU
Oh… Joël !
Si je ne t'avais pas croisé cette semaine au supermarché, j'aurais pensé que tu désertais Paris chaque été.
Depuis deux siècles (1790), un décret impose à chaque boulanger parisien d'être ouvert aux dates que le préfet choisit :
http://www.rtl.fr/fiche/812865/la-guerre-des-vacances-dans-les-boulangeries.html
Alors soit tu cherches mal, soit le préfet de Paris accorde trop de dérogations sur le 20e arrondissement… Rue Sorbier (à hauteur de la rue Juillet), où il y a eu changement de propriétaire à la mi-juin, le pain n'est pas mauvais, et je les vois mal fermer dès une reprise (fermeture le mercredi, ouvert jusqu'à 21h, comme avant).
Rédigé par : Fabien | 01 août 2009 à 07:23