Dans quelques heures, le nouveau Président de la République, François HOLLANDE, aura pris ses fonctions après la cérémonie de passation des pouvoirs à l’Elysée.
Sans arrière-pensées, nous souhaitons bonne chance au nouveau Chef de l’Etat. En tant que Français, nous ne nous reconnaissons pas le droit d’espérer un échec qui pourrait avoir des conséquences dramatiques pour notre pays et nos concitoyens.
Cela étant dit, nous persistons à penser que l’élection présidentielle a été transformée en référendum contre Nicolas SARKOZY (finalement perdu honorablement contrairement aux attentes de ses adversaires), alors que la seule question était de se prononcer sur l’avenir de notre pays.
Cette lourde responsabilité incombe à François HOLLANDE et à la gauche en général qui n’ont eu de cesse depuis 5 ans de dénaturer honteusement l’action du Président de la République et celle du Gouvernement de François FILLON. Il est normal en démocratie de s’opposer mais est-il normal, est-il responsable de s’opposer de manière systématique à des projets de loi qui, demain, ne seront pas remis en cause ? Quant au rôle de la majorité des média, il est inutile de s’appesantir sur le sujet. Nous osons espérer qu’au terme de la passation des pouvoirs, la foule qui attendra devant l’Elysée saura témoigner d’une dignité identique à celle dont a fait preuve Nicolas SARKOZY en reconnaissant sa défaite au soir du 6 mai.
Bien entendu, nous ne mettons pas en cause la légitimité du nouveau Chef de l’Etat mais nous ne pouvons nous empêcher de ressentir les événements avec une vive amertume. François HOLLANDE, sur nombre de sujets, a maintenu un certain flou, voire un flou certain ; il est désormais en charge des affaires de notre pays : il va lui falloir sortir rapidement de l’ambiguïté. Notre amertume est donc teintée d’une forte inquiétude.
Nous avons eu des désaccords avec le Président de la République ; nous avons regretté certains comportements qui n’avaient pas lieu d’être ; mais jamais nous n’oublierons l’énergie qu’il a déployée au service de la France pendant son quinquennat marqué par des crises sans précédent depuis les années 30. Il ne s’agit pas d’aimer ou de ne pas aimer Nicolas SARKOZY mais qui peut nier que la France et les Français ont été mieux protégés que d’autres pays et d’autres peuples ?
A cette heure, nous ne savons pas encore ce qu’il adviendra de ce blog ; nous y réfléchissons mais nous souhaitons en ce jour de vague à l’âme adresser à celui qui restera, dans nos cœurs, notre Président un message de remerciement, de reconnaissance et pourquoi le cacher, un témoignage d’affection.
Les MH
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