L’assaut lancé contre la maison où était retranché le suspect des attentats de Toulouse et de Montauban vient de prendre fin ; l’individu soupçonné a été tué lors de l'assaut final.
Nous nous associons à la peine des familles de nos soldats, des enfants et de tous ceux qui sont tombés sous les balles d’un personnage qui n’a d’humain que le nom. Nous regrettons que le suspect n'ait pas été interpellé vivant ; il ne pourra donc pas fournir les explications attendues à juste titre par tous les proches des victimes. Seul un procès leur aurait permis d'effectuer véritablement le difficile travail de deuil.
Nous tenons également à rendre hommage à nos forces de l’ordre qui ont témoigné comme toujours de leur professionnalisme, de leur dévouement et de leur sens du sacrifice, puisque trois policiers ont été blessés (dont un très grièvement) selon les dernières informations ; nous pouvons, nous devons être fiers de nos policiers et leur témoigner notre reconnaissance.
Cela étant dit, sans vouloir verser dans une polémique indécente, nous ne pouvons que condamner les amalgames douteux que certains ont voulu établir entre ces assassinats particulièrement lâches et la prétendue xénophobie qu’encourageraient notre Président de la République, Nicolas SARKOZY, et notre Ministre de l’Intérieur, Claude GUEANT.
Il est assez pénible d’entendre ceux qui, hier, se sont vautrés dans l’outrance et l’invective et cela sans aucun début d’indices, ceux qui, hier, ont dénoncé « l’extrêmedroitisation » du Chef de l’Etat, du Gouvernement de François FILLON et de l’UMP appeler aujourd’hui à la retenue et dénoncer les amalgames possibles. Malheureusement pour eux, le suspect ne correspond pas à la brute de droite ou d’extrême-droite qu’ils espéraient.
Oui, Mesdames et Messieurs, honte à vous ! Oui, Mesdames et Messieurs, vous êtes la honte de notre Nation ! Vous êtes la honte de notre drapeau qui flotte aux frontons de nos écoles ! Vous êtes la honte de ce drapeau tricolore que les parachutistes assassinés portaient avec une légitime fierté ! Oui, Mesdames et Messieurs, vous êtes les véritables voyoux de notre République !
C'est là que les mots et les phrases ont un sens : Une France Juste, Une France Forte...
Merci Monsieur Le Président...
Rédigé par : Philippe Aragon | 23 mars 2012 à 11:09