Le 19 mars 1962 entraient en vigueur les accords signés la veille à Evian par les représentants du Gouvernement de la République Française et ceux du Front de Libération Nationale algérien , mettant fin aux hostilités. On devrait dire hostilités armées et officielles.
Car encore aujourd'hui le gouvernement algérien et sa presse ne cessent d'insulter la France, ceux qui l'ont servie et ceux qui ont été contraints de la rejoindre à la hâte. Rapatriés.
Au bout de 50 ans on pourrait s'attendre à une autre attitude d'un pays dont la moitié de la population a moins de 40 ans et n'a jamais connu la période coloniale. En outre dès les premières années de l'indépendence, ce sont des milliers d'Algériens qui ont rejoint la France, qui y ont fondé des familles présentes désormais en France sur 4 générations.
Faudra-t-il attendre la disparition des derniers membres du FLN pour envisager des relations normales entre la France et l'Algérie ?
Il était assez cocasse lundi matin de voir les représentants de la Gauche en rangs serrés célébrer le 19 mars 1962. Ont-ils oublié QUI avait décidé d'envoyer le contingent français en Algérie ? QUI était ministre de l'intérieur et des colonies lors des premiers événements et des répressions qui ont suivi ? Peut-être devraient-ils demander à Roger HANIN ou à Guy BEDOS qui ont bien connu la personne en question ?
Toutefois il ne faut pas laisser à la Gauche le monopole de la mémoire. Elle a déjà le monopole des médias et prétend avoir le monopole de la morale et du coeur. C'est pourquoi un des Militants Historiques de l'UMP-XXème a assisté aux cérémonies commémoratives organisées par la FNACA et soutenues par la Mairie de Paris et celle du XXème arrondissement. Avec Raoul DELAMARE il s'est senti bien seul parmi des centaines de sympathisants de la Gauche, élus parisiens et maires d'arrondissement, peu avares de commentaires acerbes envers le gouvernement actuel.
La date du 19 mars reste toujours en discussion comme date de commémoration officielle de la fin de la guerre d'Algérie. Mais au lieu d'invectiver ceux qui la contestent, pourquoi ne pas créer une commission nationale pour en fixer les modalités ?
En ce qui me concerne il est inacceptable d'assister à une telle commémoration.Le Ministère de la défense et des anciens combattants ont
fait un communiqué de presse.
L'état ne commémorera pas la date anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d'ALGERIE.Si le 19 mars évoque la joie du retour des militaires français dans leurs familles,il marque également l'amorce d'un drame pour les harkis,massacrés dans les semaines qui suivirent, au mépris des accords d'EVIAN. La date officielle de l'hommage aux morts pour la France durant la guerre d'ALGERIE du MAROC et de la TUNISIE reste fixée au 5 décembre. Cette date résulte d'un large concensus obtenu en 2003 par la commission FAVIER
JSL
Rédigé par : JSL | 20 mars 2012 à 20:20