Habituellement, les chaînes de télévision françaises nous offraient en juillet et août le traditionnel "feuilleton de l'été".
Cette année, c'est plutôt au déchaînement que tous les média se sont livrés. Au débat de l'été qui aurait du être consacré à la réforme du système des retraites qui vient en discussion au Parlement ce 7 septembre et qui engage l'avenir de notre pays pour plusieurs générations, s'est substitué un déferlement d'attaques contre Eric WOERTH le Ministre chargé de cette épineuse question.
Une certaine presse, qui s'estime plus légitime que la Justice républicaine, et se substitue au PS qui n'a toujours que le silence a proposer, s'est livrée à un harcèlement indigne.
Prudents les Socialistes, craignant sans doute qu'on leur rappelât les dérobades des gouvernements issus de leurs rangs sur cette question des retraites, ont préféré suivre la meute.
Ne pouvant pas atteindre le ministre WOERTH sur le fond, et sur les propositions portées par son texte, les lobbies trotskystes avoués, refoulés ou assimilés se sont concertés pour organiser la chasse à l'homme.
A défaut de chasser les idées.
Ainsi donc, un conflit familial entre Liliane BETTENCOURT et sa fille, fondé sur un soupçon de captation d'héritage s'est transformé en "affaire d'Etat".
Certes, la Loi et le fonctionnement démocratique de la République ont été bien mis à mal au cours des dernières semaines :
- Des magistrats qui reconnaissent comme valables des enregistrements illégaux de conversations privées
- Un journal virtuel qui reproduit sans être inquiété ces écoutes illégales afin de discréditer à tout prix le ministre.
- Et enfin une presse qui s'associe au lynchage à coup d'insinuations, d'affirmations péremptoires, d'accusations sans fondements ni preuves, et de rumeurs puantes.
Oublions la présomption d'innocence; concept désuet qui ne s'applique désormais qu'aux justiciables reconnus proches de la Gauche.
Oui c'est bien l'Etat qui a été affaibli par ces pratiques dignes de régimes étrangers du siècle passé. Théocratiques et néo-staliniens.
Il est notable qu'au cours de ces deux mois, le ton, le vocabulaire et la violence utilisés contre un ministre de la République Française n'avaient pas été consignés dans les annales du débat démocratique.
Certaines et certains, en évoquant ces méthodes, ont parlé de chasse à l'homme, de lynchage, de lapidation médiatique... Les mots sont forts, mais les coups portés à Eric WOERTH et à sa famille ne l'étaient pas moins.
Mais qui s'en soucie, pourvu que la cible soit atteinte et que les journaux se vendent ?
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