Le Blog des militants historiques de l'UMP Paris-20ème

Le XXème arrondissement chez le Premier Ministre FILLON

Mercredi 17 février, le Premier Ministre François FILLON réunissait à l'Hôtel Matignon les membres parisiens du club France.9 qu'il préside.

Une délégation du XXème arrondissement, conduite par Ariane CERUTTI (notre photo) était présente. Le club France.9 regroupe ce que l'on a appelé autrefois la "branche sociale du Gaullisme" qu'incarnait avec majesté Philippe SEGUIN dernièrement disparu. De nombreuses personnalités, élus locaux, responsables d'associations, parlementaires... assistaient à cette rencontre des amis de François FILLON. .

Malgré les difficultés, le XXème arrondissement a fait honneur au Premier Ministre.

Rififi au Parti Radical

Il semble que la direction du Parti Radical parisien soit contestée, selon les informations envoyées par des militants présents à cette réuinion :

http://www.lesindiscrets.com/article-8919-pecresse-fait-sauter-le-parti-radical-paris.html

Nous attendons des précisions de nos amis Radicaux

Rencontre avec Serge FEDERBUSCH, élu " Gauche Moderne" du Xème

A l'occasion de la participation de plusieurs Militants Historiques de l'UMP-Paris 20 au café-débat organisé par la Gauche Moderne autour de Pierre CAHUC (voir la note à ce sujet) le 30 novembre, Serge FEDERBUSCH, élu du Xème arrondissement de Paris sous l'étiquette Gauche Moderne, animateur de l'association "Vigilance République" et auteur du "Delanopolis", a accepté de répondre à quelques questions.

Q: Serge, on se connaît, tu nous as déjà invité à des événements que tu organisais comme le pique-nique de cet été Place de la République; néanmoins nous aimerions te poser quelques questions à propops de ton action et du rôle de la Gauche Moderne à Paris.

Serge FEDERBUSCH : Bien volontiers

Q: Le mouvement politique auquel tu appartiens, dirigé par Jean-Marie BOCKEL s'appelle Gauche Moderne. Comment peut-on être de Gauche et faire partie de la Majorité Présidentielle qui soutient le Nicolas SARKOZY ?

S.F.: Justement ! Tu as retenu le mot "Gauche", mais oublié le mot "Moderne". Or c'est bien cela le sens de mon engagement derrière Jean-Marie BOCKEL, constatant que la modernité et le désir de réforme n'étaient pas à gauche mais dans les idées et l'action de Nicolas SARKOZY, nous, hommes de gauche, avons décidé de participer à ce grand effort de modernisation de notre pays et de soutenir les réformes qui n'ont pas été faites en temps et en heure depuis plus de 30 ans. Le Conservatisme le plus rétrograde il est bien au PS dorénavant. Pas d'idées, des querelles de personnes ininterrompues, de la démagogie à la place de propositions , des débats participatifs qui ne sont que des moyens de compter ses ennemis, voilà le triste spectacle qu'offre le parti de François MITTERRAND aujourd'hui. 

Q: Et comment juges-tu l'action de Nicolas SARKOZY à mi-mandat ?

S.F. Il a engagé simultanément une série de réformes indispensables qui attendaient depuis des décennies, puis est arrivée la crise de l'an dernier. C'est un manque de chance que de se retrouver aux affaires, en pleine rénovation, et devoir affronter une crise d'une telle violence. Et comme il est difficile de réformer quoi que ce soit dans notre pays, c'est là que l'on voit les hommes politiques courageux et les autres. Vois la réforme des collecivités locales qui voit se rassembler toutes les formes de conservatismes. Et pourtant il est nécessaire de réduire le nombre d'élus, et favoriser le renouvellement. On ne peut plus supporter que la politique devienne une carrière à laquelle sont attachés des élus à vie !

Les réformes engagées par Nicolas SARKOZY et le Gouvernement FILLON vont dans le bon sens, mais il ne faut pas aller trop vite sans quoi nous aurions à faire face à des émeutes orchestrées par les puissances de la réaction.

Q: La Gauche Moderne entretient-elle encore des relations avec le PS ?

S.F. : Non, aucune, et au conseil d'arrondissement du Xème je me fais insulter à chaque instant et traiter de traître ! Les Socialistes ne supportent pas que nous tenions un discours qui les remet en cause et qui touche à leurs blocages idéologiques dépassés.

Q: La Gauche Moderne entretient-elle par contre des relations avec l'UMP ?  

S.F. : La Gauche Moderne fait partie du comité de pilotage de la Majorité Présidentielle, mais nous gardons notre indépendance. Je suis le seul élu de Paris, et Marielle GALLO est la seule élue européenne de la Gauche Moderne. Nous sommes un petit parti mais l'UMP nous respecte.  

Q: Serge, tu es également l'animateur de l'association "Vigilance République" et auteur du Blog DELANOPOLIS.

S.F.: En effet, l'association "Vigilance République" est un regroupement de riverains des arrondissements qui se partagent la Place de la République que Bertrand DELANOE veut transformer en place plus ou moins piétonne, sans tenir compte des ravages que sa politique anti-voitures peut entraîner sur le tissu commercial du quartier.

Q : Et le DELANOPOLIS ?

S.F.: A l'origine, c'etait un livre écrit pour dénoncer la politique irresponsable de DELANOE en matière de transports, aujourd'hui c'est un site d'animation et d'opposition à la politique globale du Maire de Paris.

Q: Serge, ce soir nous allons entendre Pierre CAHUT nous parler d'économie. Quels sont les prochains thèmes de te cafés-débats ?

S.F.: Nous ne les avons pas tous organisés, mais sache qu'en 2010 il y aura un café-débat par mois au minimum.

Q: Merci pour ton accueil

S.F.: Les Militants Historiques de l'UMP-Paris 20 sont toujours les bienvenus pour débattre chez nous et j'espère que vous serez encore plus nombreux lors de notre prochaine rencontre.

Que dire de la "votation" suisse ? Une autre approche selon Laurent

Quand la Gauche déteste la démocratie

Le résultat de la votation citoyenne organisée en Suisse au sujet de l’interdiction ou non des minarets a fait l’effet d’une bombe.

Depuis plus d’une semaine, un torrent d’injures se déverse sur les électeurs helvètes ; le résultat serait celui de la peur, voire du racisme et  de la xénophobie. Certains appellent même à interdire de telles votations.

Il ne s’agit pas ici de prendre position sur l’utilité de ce vote et encore moins de justifier le résultat, mais il faut rappeler que ce type de consultations est emblématique de la Suisse. La votation est l’issue d’un processus clairement défini et les règles démocratiques ont été respectées. Le Gouvernement fédéral qui y était opposé n’a pas pu faire autrement que d’organiser la consultation des électeurs. 

Il est bien étrange d’entendre nos beaux esprits, aidés en cela par quelques personnalités de droite prêtes à hurler avec les loups, s’offusquer du résultat, alors que les mêmes nous ont offert il y a quelques semaines le spectacle délirant de la votation citoyenne sur l’avenir de la Poste.

N’en déplaise à nos grands démocrates, cette votation s’est déroulée au mépris des règles démocratiques : pas de cadre constitutionnel, pas de listes d’émargement, pas d’isoloirs et dépouillement des bulletins de vote par les seuls partisans du non.

Nous avons même entendu Laurent FABIUS réclamer un référendum sur ce sujet sur la base de résultats viciés et un autre sur la question de la réforme des collectivités territoriales. M. FABIUS est d’ailleurs une bonne transition pour évoquer la question du populisme et de la xénophobie.

Pendant la campagne en vue de la ratification de la constitution européenne du 29 mai 2005, M. FABIUS a été la figure emblématique d’un rassemblement hétéroclite, allant de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par les souverainistes de droite et de gauche, et n’a pas craint de recourir aux pires arguments pour faire pencher la balance en faveur du non : nos services publics et notre système social seraient laminés en cas de victoire du oui.

Et que dire de la manipulation au moment de la directive Bolkestein sur les services !  Les pires réflexes xénophobes ont été instrumentalisés. Souvenez-vous ; des hordes déchainées de plombiers polonais allaient prendre d’assaut les tuyaux de nos éviers et lavabos.

Comme nous pouvions nous y attendre, la Gauche s’empare des résultats de la votation suisse pour faire un parallèle avec le débat sur l’identité nationale lancée par Nicolas SARKOZY et le Gouvernement. Il s’agirait de la même démarche de stigmatisation des étrangers (les Français musulmans apprécieront le rapprochement). Nous lui rappelons que la question posée est la suivante :

« Pour vous, qu’est ce qu’être Français ? ».

Il s’agit donc d’une question ouverte et toutes les contributions sont les bienvenues.

Nous savons que la gauche est mal à l’aise avec la Nation et le sentiment patriotique ; c’est son problème. Nous lui refusons tout simplement le droit de museler ceux qui ont des idées sur la question à coups de sentences moralisatrices.

DEMOCRATIE, camarades, DEMOCRATIE.

La Diagonale - Parti Radical , le nouveau souffle

Carton plein et franc succès pour le débat « Reconquérir Paris ! » organisé par La Diagonale, le Cercle des sarkozystes de gauche fondé en janvier 2006, et le Parti radical de Paris !

Ce nouveau souffle se traduit par une nouvelle soirée d’envergure au cours de laquelle près de 500 personnes se sont pressées, ce lundi 30 novembre 2009, au MOOD, célèbre boîte de nuit des Champs Elysées, pour assister au débat « Reconquérir Paris ».

Pour le XXème arrondissement, Patrick RAJOELINA, délégué général de La Diagonale et membre du parti radical, a pu rassembler la plupart des animateurs de la majorité présidentielle de l'arrondissement (Nouveau centre, Gauche moderne, les Progressistes, les Jeunes Actifs, le Nouveau siècle...) avaient répondu présent pour cette belle soirée !

La table ronde, animée par André BERCOFF et consacrée au thème « Que sont devenus les Parisiens en 30 ans ?» a été conclue par un discours de Thierry COUDERT, Président de La Diagonale et Secrétaire général de la fédération de Paris du Parti radical !

Cette rencontre marque le début de la campagne de reconquête de la Capitale (et du XXème arrondissement !) par le Parti radical de Paris... et La Diagonale et ses amis !

La soirée night club qui s’est poursuivie jusqu’à fort tard dans la nuit était mixée par Ariel WIZMANN.

Contact : Patrick RAJOELINA

Co-fondateur et délégué général de La Diagonale

Email : [email protected]

Téléphone : 06 08 45 84 61

Réforme et/ou dette publique : quelle politique économique face à la crise ?

Comme nous l'avons déjà mentionné ici, notre ami Serge FEDERBUSH, (photo ci-contre)  animateur de la Gauche Moderne pour Paris, invite les militants et sympathisants de la Majorité Présidentielle à débattre le lundi 30 novembre sur le thème de la politique économique à engager en temps de crise.

C'est Pierre CAHUC, éminent expert en stratégie des réformes de politiques publiques et du marché du travail, professeur à l'école Polytechnique qui interviendra.

Plus de détails sur cette réunion sur le site Delanopolis 

Invitation de Valérie PECRESSE , Convention Formation IDF

Après les conventions "Transport" et "Environnement" , Valérie PECRESSE, tête de liste régionale , Chantal JOUANNO, tête de liste à Paris, et Roger KAROUTCHI convient les France-Iliens à débattre sur le thème de la "FORMATION" ; un enjeu majeur pour notre région.

La Région, dispose de nombreux leviers dans ce domaine, hélas au ralenti depuis 6 ans.

Pour lire et répondre a l'invitation de Valérie PECRESSE (places limitées) cliquer ici  

L'humeur de Laurent

Kofi YAMGNANE ou l’échec du modèle d’intégration à la française ?

Tout le monde se souvient de Kofi YAMGNANE, Secrétaire d’Etat à l’Intégration sous le règne de François MITTERRAND.  

Il faut croire que les recettes d’intégration professées par l’intéressé n’ont pas donné le résultat escompté, car l’ancien Secrétaire d’Etat a renoncé à la nationalité française pour se porter candidat à l’élection présidentielle … au Togo. Certes, cette renonciation à la nationalité française a été exigée par les autorités togolaises mais est-ce une raison pour y accéder ?  

Choix peu judicieux car le Parti Socialiste, si avide de diversité, aurait pu en faire son candidat en 2012. Plus besoin de primaires (pauvre Arnaud MONTEBOURG !), plus besoin de manipulations pour désigner le candidat à l’élection présidentielle.  Le bonheur suprême !

Plus sérieusement, après l’étrange épisode d’un ancien Ambassadeur de France en Géorgie, Mme Salomé ZOURABITCHVILI, nommée en mars 2004 Ministre des Affaires Etrangères de Géorgie avec l'accord du Président Jacques CHIRAC et du Ministre des Affaires Etrangères Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN (encore lui !!!), puis destituée de son poste de Ministre en octobre 2005, le temps est effectivement venu de se poser la question de l’identité nationale.

Personne ne pourra dire que M. YAMGNANE a été victime de discrimination car il a été élu Conseiller Régional, Conseiller Général et Député de Bretagne. En octobre 2007, il annonce ne pas se représenter au terme de son mandat de conseiller général et pose sa candidature pour conduire une liste aux élections sénatoriales dans le Finistère.

 

En janvier 2008, Brice HORTEFEUX, alors Ministre de l’Immigration, de l’Intégration et de l’Identité Nationale, propose à l’intéressé de participer à  une commission chargée de réfléchir aux  questions constitutionnelles que pose la politique des quotas d'immigrés.

Sur son blog, M. YAMGNANE précisait alors sa pensée vis-à-vis de cette commission :

 « je sais exactement ce que je ne dois pas accepter" :

- la modification de la constitution pour mettre en place les quotas

- le durcissement des conditions d’accès des immigrés pour séduire les électeurs du Front

  National

- les tests ADN, les expulsions de 25 000 clandestins par an et les refus de visas entrent 

  dans cette stratégie.

- l’enregistrement par la commission des seules mesures favorables à la droite. 

Mais j’entends aussi mes frères immigrés : la douleur de l’exil, le regard haineux de certains « accueillants », les contrôles au faciès, les trop nombreuses brimades et humiliations … »

Il est très facile de dénoncer les Français coupables de ne pas présenter assez de candidats issus de la diversité mais comment ces mêmes Français doivent-ils interpréter le comportement regrettable de Kofi YAMGNANE ? Je ne demande à personne de rompre avec sa culture et ses traditions, tant qu’elles n’entrent pas en opposition avec les valeurs de notre République, mais la fidélité à la France n’est pas négociable.

Nous avons vu ce week-end, à l’issue du match de football Egypte – Algérie, des jeunes se livrer à des dégradations de biens publics ou privés à Marseille, brandissant des drapeaux algériens ; les Français ne sauraient supporter plus longtemps un discours stigmatisant, les présentant comme un peuple de racistes invétérés, et le spectacle navrant de personnes qui exigent une égalité de droits tout en se comportant en ressortissants étrangers, quand cela leur convient. Notre pays n’a pas à supporter ce qu’aucun pays du monde ne saurait tolérer.

Par sa décision, M. Yamgnane a rendu un très mauvais service à ceux qui, issus de l’immigration récente, veulent sincèrement se mettre au service de nos compatriotes.

11 novembre 2009, une date historique pour l'amitié franco-allemande

Deux jours après la formidable célébration de la chute du "Mur de la Honte" qui devait aboutir à la réunification allemande, la France et l'Allemagne avaient de nouveau rendez-vous avec l'Histoire. Le Président français, Nicolas SARKOZY, et la Chancelière allemande, Angela MERKEL avaient annoncé qu'ils souhaitaient faire du 11 novembre la manifestation du souvenir commun de la tragédie partagée par les peuples français et allemand, mais aussi et surtout, de considérer le 11 novembre comme la célébration de l'amitié franco-allemande née de l'intelligence et de l'hummanisme de ceux qui ne pouvaient plus tolérer que nos deux pays se combattent.

Ce 11 novembre 2009, par la présence de la Chancelière MERKEL à Paris sous l'Arc de Triomphe, ne   pouvait revêtir qu'un caractère symbolique et historique.  Une   délégation des Militants Historiques de l'UMP s'est rendue par ce frais matin de novembre à ce grand moment de souvenir et d'espoir.

Arrivés dès 8h30, nous nous sommes installés à l'angle de l''avenue d'Iena et de la Place Charles de GAULLE afin de ne rien manquer. Nous étions au milieu d'une joyeuse troupe de lycéennes et de lycéens venus avec leurs professeurs d'allemand. Nous avons pu voir s'installer toute la remarquable logistique de l'Armée Française en parade: Garde Républicaine, Musique de l'Air, détachements de Saint-Cyriens et de Polytechniciens, brigade franco-allemande ... Un oeil ému sur les images d'un documentaire historique projeté sur un écran géant qui rappelait les causes, l'horrible réalité et les conséquences de la Grande Guerre.

Malgré le froid, tout le monde était ravi de se trouver là et à cet instant, conscients de vivre un grand moment. vers 10h sont arrivés les premier invités parmi lesquel le Premier Ministre François FILLON, ainsi que le Président Valéry GISCARD d'ESTAING, invité de prestige du Président SARKOZY qui par cette présence, tenait à souligner l'engagement et le rôle de l'ancien président dans le reforcement de l'amitié franco-allemande et la construction de l'EUROPE. Quelle ne fut pas la surprise des Militants Historiques à entendre les acclamations des jeunes et des lycéens qui saluèrent l'arrivée de VGE. La plupart n'étaient pas nés lorsque Valéry GISCARD d'ESTAING occupait l'Elysée.

Madame Carla BRUNI-SARKOZY arrivée quelques minutes plus tard eu lieu elle-aussi à une immense ovation. A laquelle elle répondit par des sourires et discrets signes de la main.

Puis vers 10h30 arriva en provenance de l'Elysée, encadrée par la Garde Républicaine à moto, une voiture officielle parée des fanions de la France et de l'Allemagne. Il nous parait nécessaire de noter que c'est à bord de la même voiture que le Président et la Chancelière sont arrivés au pied de l'Arc de Triomphe, marquant ainsi le symbole d'une amitié plus que symbolique et proctocolaire. C'est juste devant l'endroit où nous nous trouvions que la Chancelière et le Président descendirent de la voiture, redoublant les cris de joie et l'agitation des petits drapeaux allemand, français et européens que nous avions reçus en cadeau à notre arrivée.

Puis la Chancelière et le Président firent à pied le tour de la Place, provoquant des manifestations d'enthousiasme au passage devant les tribunes respectives.

Quel réconfort que de voir la célébration du 11 novembre débuter par des cris de joie, poussés sans graduation par des Français et des Allemands, des jeunes et des moins-jeunes, des lycéennes et de retraités !

A 11 heures précises, Nicolas SARKOZY et Angela MERKEL étaient côte à côte, le visage marqué par la gravité de l'instant, entendant le clairon qui retentit il y a 91 ans afin d'informer de la fin des combats sur tous les fronts.

Apres avoir ravivé avec une complicité non dissimulée la flamme sacrée, et entendu les deux hymnes nationaux : la Marseillaise et le Deutschlandlied ,  la Chancelière et le Président se dirigèrent vers une petite estrade où le Président Nicolas SARKOZY prononça le premier son allocution (click : Discours Nicolas SARKOZY 11nov2009 )

Un discours d'une grande portée historique et prononcé avec la voix de l'émotion et de la dignité. (une analyse des textes des deux discours est en cours)

Puis ce fut le tour de Madame la Chancelière MERKEL qui eut la délicatesse de commencer son intervention en français (click : Discours Angela MERKEL 11nov2009 )

Malgré les miliers de personnes présentes tout autour de la Place Charles de GAULLE, c'est dans un silence respectueux et une atttention soutenue que la Chancelière et le Président se sont exprimés. En clôture de la cérémonie, la musique et les choeurs de la Garde Républicaine interprêtèrent en français et en allemand l'Ode à la Joie de BEETHOVEN, sur un texte de SCHILLER, qui depuis le 22 avril 1986 constitue l'Hymne Officiel de l'Union Européenne.

Après quelques salutations hors protocole, le Président SARKOZY en compagnie de son épouse, conduirent Madame Angela MERKEL à sa voiture et c'est avec plein de souvenirs et une joie sincère que tous les assistants à cette inoubliable cérémonie se séparèrent.

Les Militants Historiques regagnèrent rapidement le XXème arrondissement afin de participer à la Cérémonie de l'après-midi au Cimetière du Père Lachaise, convaincus d'avoir vécu un moment, lui aussi historique.

L'humeur de Laurent , souvenirs de la DDR

9 NOVEMBRE 1989 

 UN VENT DE LIBERTE SOUFFLE SUR L’EUROPE

Juillet 1983 : je suis assis dans un train qui me mène de Hambourg à Rostock, ville au nord de la République Démocratique Allemande.

Dans le compartiment, je suis seul avec une femme d’une cinquantaine d’années qui, après un rapide bonjour, ne m’adressera plus la parole et évitera même mon regard.

Mon cœur bat un peu plus vite, lorsque le train s’immobilise à la frontière. Ce n’est pas pourtant pas la première fois que je vais franchir le rideau de fer ; le collège du Val d’Oise, où j’étais élève, était jumelé avec un lycée de Berlin Ouest et j’ai eu la possibilité par deux fois de traverser la RDA pour rendre visite à mon correspondant berlinois. Mais, en cette année 1983, je vais découvrir la réalité d’un pays communiste et vivre deux semaines chez mon correspondant est-allemand avec lequel j’entretiens une relation épistolaire à la demande de sa cousine qui, elle, vit en RFA.

Après un interrogatoire en règle mais courtois « pourquoi vais-je en RDA ? », « comment ai-je connu Holger H. ? », le train repart en direction de Rostock ; je vois encore Holger courir à ma rencontre sur le quai de la gare. Après une semaine dans cette ville sur la Baltique, nous nous rendons à Berlin-Est, chez un cousin de mon ami. Je vois l’autre côté de ce Mur que j’aurai encore l’occasion de voir en décembre 2008 en traversant Berlin en train pour me rendre à Leningrad via Moscou. Toujours cette sensation de froid qui m'envahit à la vue de ces miradors, de ces espaces de barbelés, où des tentatives de fuite ont tragiquement pris fin.

Pourtant, en ce mois de juillet 1983, personne dans cette famille ne peut s’imaginer que, six ans plus tard, serait détruit le "mur de la honte" construit en août 1961. Par rapport avec ce que je vais découvrir à Moscou un an plus tard, sur un plan strictement matériel, la population est-allemande vit « relativement » bien. Mais le père de Holger m’explique néanmoins qu’il préférerait vivre en Union Soviétique :

« Tu comprends, les Russes sont quelque peu désorganisés et il leur arrive de se prendre les pieds dans le tapis ; ici, nous sommes passés directement du nazisme au communisme et le goût des Allemands pour l’ordre fait que ce régime est certainement l’un des plus implacables du bloc de l’Est ».

Effectivement, vu sous cet angle !!! La sortie de RDA, quinze jours plus tard, me confirmera son analyse ; la garde-frontière fera sortir du wagon les quatre autres personnes présentes dans le compartiment et j’aurai droit à une fouille complète de ma valise et un interrogatoire cette fois très tendu. Même ma boite à savon n’échappera pas à sa curiosité.

Alors, en ce mois de novembre 1989, quand je regarde les images de l’effondrement du Mur, je ressens une émotion particulière et ma pensée va vers ceux que j’ai rencontrés alors. L’Histoire de l’Europe va prendre un autre cours ; notre continent se réunifie peu à peu, après avoir connu en moins d’un siècle les ravages meurtriers de ces deux idéologies morbides que furent le nazisme et le communisme.