Kofi YAMGNANE ou l’échec du modèle d’intégration à la française ?
Tout le monde se souvient de Kofi YAMGNANE, Secrétaire d’Etat à l’Intégration sous le règne de François MITTERRAND.
Il faut croire que les recettes d’intégration professées par l’intéressé n’ont pas donné le résultat escompté, car l’ancien Secrétaire d’Etat a renoncé à la nationalité française pour se porter candidat à l’élection présidentielle … au Togo. Certes, cette renonciation à la nationalité française a été exigée par les autorités togolaises mais est-ce une raison pour y accéder ?
Choix peu judicieux car le Parti Socialiste, si avide de diversité, aurait pu en faire son candidat en 2012. Plus besoin de primaires (pauvre Arnaud MONTEBOURG !), plus besoin de manipulations pour désigner le candidat à l’élection présidentielle. Le bonheur suprême !
Plus sérieusement, après l’étrange épisode d’un ancien Ambassadeur de France en Géorgie, Mme Salomé ZOURABITCHVILI, nommée en mars 2004 Ministre des Affaires Etrangères de Géorgie avec l'accord du Président Jacques CHIRAC et du Ministre des Affaires Etrangères Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN (encore lui !!!), puis destituée de son poste de Ministre en octobre 2005, le temps est effectivement venu de se poser la question de l’identité nationale.
Personne ne pourra dire que M. YAMGNANE a été victime de discrimination car il a été élu Conseiller Régional, Conseiller Général et Député de Bretagne. En octobre 2007, il annonce ne pas se représenter au terme de son mandat de conseiller général et pose sa candidature pour conduire une liste aux élections sénatoriales dans le Finistère.
En janvier 2008, Brice HORTEFEUX, alors Ministre de l’Immigration, de l’Intégration et de l’Identité Nationale, propose à l’intéressé de participer à une commission chargée de réfléchir aux questions constitutionnelles que pose la politique des quotas d'immigrés.
Sur son blog, M. YAMGNANE précisait alors sa pensée vis-à-vis de cette commission :
- la modification de la constitution pour mettre en place les quotas
- le durcissement des conditions d’accès des immigrés pour séduire les électeurs du Front
National
- les tests ADN, les expulsions de 25 000 clandestins par an et les refus de visas entrent
dans cette stratégie.
- l’enregistrement par la commission des seules mesures favorables à la droite.
Mais j’entends aussi mes frères immigrés : la douleur de l’exil, le regard haineux de certains « accueillants », les contrôles au faciès, les trop nombreuses brimades et humiliations … »
Il est très facile de dénoncer les Français coupables de ne pas présenter assez de candidats issus de la diversité mais comment ces mêmes Français doivent-ils interpréter le comportement regrettable de Kofi YAMGNANE ? Je ne demande à personne de rompre avec sa culture et ses traditions, tant qu’elles n’entrent pas en opposition avec les valeurs de notre République, mais la fidélité à la France n’est pas négociable.
Nous avons vu ce week-end, à l’issue du match de football Egypte – Algérie, des jeunes se livrer à des dégradations de biens publics ou privés à Marseille, brandissant des drapeaux algériens ; les Français ne sauraient supporter plus longtemps un discours stigmatisant, les présentant comme un peuple de racistes invétérés, et le spectacle navrant de personnes qui exigent une égalité de droits tout en se comportant en ressortissants étrangers, quand cela leur convient. Notre pays n’a pas à supporter ce qu’aucun pays du monde ne saurait tolérer.
Par sa décision, M. Yamgnane a rendu un très mauvais service à ceux qui, issus de l’immigration récente, veulent sincèrement se mettre au service de nos compatriotes.
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