L'ex-ministre d'on-ne-sait-quoi, autrefois occupée par les tatamis, a décidé de rentrer en politique et d'acquerir des mandats.
Afin de ne prendre aucun risque et de ne pas subir l'humiliation d'une défaite; d'un désavoeu de la part des citoyens-électeurs, la Dame a choisi de s'imposer en tête de liste aux élections régionales de 2010. S'assurant ainsi un mandat et les privilèges et rétributions qui s'y rattachent.
Mais l'appétit électoral de la Dame n'était pas encore rassasié. Ayant pris goût aux lambris ministrériels et à la chaleur confortable des fauteuils du Conseil Régional (où son absence fait encore rire les véritables élus d'Ile-de-France), la Dame a imaginé d'entrer au Sénat.
Le mode de scrutin sénatorial étant digne des républiques les plus bananières que la Terre puisse encore accepter, Mme J est devenue Sénatrice. Pour le malheur d'une vraie parlementaire courageuse, assidue et productive en matière de textes législatifs.
Or voici que Mme Ex-ministre, -mais toujours sénatrice- décide de quitter son parti malgré TOUT ce qu'elle lui doit, y compris son existance politique, pour rejoindre une nouvelle formation qui mérite toute attntion et respect, mais qui de fait devient concurrente de celle sur le nom de laquelle Mme Ex-Ministre , Sénatrice et Conseillère Régionale a sollicité la confiance des électeurs.
Comme elle l'a dévoilé en direct à un Jean-Jacques BOURDIN atterré, sur RMC-BFM TV, la dame-ministre a confessé avoir "souhaité entrer au sénat" et avoir "demandé un poste au sénat".
Il se trouve que l"accession au mandat de sénateur est soumise à une élection. Pas à un souhait.
Qu'à cela ne tienne . La "Dame", conseillère régionale et ministre" voulant devenir Sénatrice, il suffisait de lui accorder la première place. Après une campagne digne de la maffia sicilienne illustrée par le cinéma, la "dame conseillère régionale et ministre" s'est retouvée en tête de liste pour le Sénat. Ignorant les sénateurs et sénatrices qui avaient tant oeuvré depuis des années pour contrebalancer les fantaisies de la Gauche
Qu'à cela ne tienne encore; la Dame Ex-ministre, conseillère régionale et Sénatrice n'ayant pas encore été au bout de sa gloutonnerie électorale (mais sans risque) se déclarait il y a encore quelques semaines candidate pour la Mairie de Paris.
Mais la Mairie de Paris ce n'est pas comme de se faire imposer en tête de liste aux régionales avec la garantie d'être élue, ni de se faire imposer en tête de liste aux sénatoriales et rejeter une sénatrice légitime au rang de suppléante.
Alors; voyant le vent venir, la "Dame" a préféré quitter un navire où elle n'avait plus sa place et rejoindre une barque de bonne facture, neuve et moderne, où toutes les places n'avaient pas encore été distribuées.
Et voilà pourquoi la "Dame" a quitté le navire UMP pour embarquer sur le yacht de l'UDI.
Les militants, adhérents et sympathisants qui ont soutenu cette intrigante arrivsite doivent souffrir aujourd'hui dans leur chair et dans leur esprit la trahison dévoilée ce matin.
Nous Militants Historiques du XXème ne sommes nullement affectés. Nous avous TOUJOURS dénoncé les arrangements de couloirs, les combines de salons et les soutiens de circonstance. C'est l'objet-même de l'existance des Militants Historiques et de notre action.
Nous plaignons avec sincérité mais aussi avec ironie celles et ceux qui ont cru en la sincérité et la constance de celle qu'ils et elles ont tant soutenue et qui aujourd'hui les TRAHIT sans la moindre vergogne pour se façoner un avenir personnel.
Ha ha ha ... Vive Chantal ! Clamaient-ils avec bruit et ferveur
Désormais la Sénatrice JOUANNO n'émarge plus à l'UMP. Aura-t-elle le courage de démissioner comme le préconise le code du judo ? Rien n'est moins sûr. L'indemnité parlementaire en euros est plus convaincante que le les principes politiques et le code de l'honneur.
Bonne chance à Mme la nouvelle adhérente à l'UDI ... !
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