Environ 700 personnes étaient réunies en ce soir du 19 novembre 2009 à la mairie du 20e arrondissement.
En présence notamment de la Première Adjointe au Maire de Paris, Mme Anne HIDALGO, de Madame le Maire du XXème arrondissement, Frédérique CALANDRA, des membres du conseil d’arrondissement, du Sénateur de Paris, M. David ASSOULINE, de l’ancien Maire du XXème arrondissement M. Michel CHARZAT, de Mesdames les Députées des VIème et XXIème circonscriptions, George PAU-LANGEVIN et Danièle HOFFMAN-RISPAL.
Comme nous nous y attendions, ce compte-rendu de mandat n’a été qu’un long plébiscite de l’action de Bertrand DELANOE devant un parterre acquis à M. le Maire et chargé de faire la claque ou de huer les éventuels adversaires. Pour M. le Maire, la chanson est bien rôdée : « quand ça va, c’est grâce à moi ; quand ça ne va pas, c’est à cause de Nicolas ».
On a pu ainsi entendre Bertrand DELANOE affirmer que la Municipalité devait augmenter les impôts locaux car l’Etat lui devait 200 Millions d’euros ; où sont donc passés les centaines de millions d’euro perçus par la Ville de Paris au titre des droits de mutation ? N’aurait-il pas été prudent de constituer quelques économies pour des années moins favorables ?
Veut-on nous faire croire que le budget a été construit en prenant en compte la possibilité du remboursement de sa dette par l’Etat ? Cela relève d’un bien étrange procédé ! c’est un peu comme si un ménage constituait son budget sur l’éventualité de toucher l’héritage d’un vieil oncle parti en Amérique ou de toucher le gros lot au Loto ???!!!
Interpellé par un collectif contestant le principe de la vidéo-surveillance qui n’a pas empêché les attentats de LONDRES, M. DELANOE a très justement fait remarquer que les caméras avaient permis d’en identifier les auteurs et que l’installation de la vidéo-protection était l’un de ses engagements de campagne.
On a également appris que près de 3000 sites de la Ville de Paris allaient être inspectés pour voir s’ils correspondaient aux normes du plan climat et économie d’énergie ; cette étude aboutira fin 2010. En revanche, aucune question de la population sur la propreté dans le 20e qui ne cesse pourtant de se dégrader.
Interrogé sur la question des salariés sans-papiers, M. Bertrand DELANOE a réaffirmé son soutien aux immigrés clandestins ; peut-être a-t-il voulu effacer ainsi le souvenir de Mme Frédérique CALANDRA et de M. Roger MADEC, Maire du XIXème, se rendant ensemble sur le site des travaux du tramway pour demander à des salariés sans-papiers de quitter les lieux.
Dans cette opération de marketing politique, deux personnes ont posé à M. le Maire des questions qui se voulaient gênantes. Nous regrettons à ce sujet le ton inutilement agressif, utilisé par l’une des intervenantes ; l’arrogance ne peut constituer une ligne politique crédible et n’a fait qu’amplifier le caractère grotesque - en la circonstance - de la question posée, dont nous ne nions pas l’importance pour les personnes concernées, mais qui n’avait pas sa place lors d’un compte-rendu de mandat du Maire de Paris.
Nous sommes des opposants résolus à Bertrand DELANOE mais nous refusons tout sectarisme. N’oublions pas qu’il a été élu et réélu démocratiquement ; à ce titre, M. le Maire, comme tout élu, a droit au respect le plus élémentaire et peut légitimement attendre d’un habitant qui l’interpelle qu’il soit présent pour écouter la réponse.
Nous déplorons quotidiennement l’attitude de certains socialistes qui, sous couvert d’un débat d’idées, passent en fait leur temps à trainer dans la boue le Président de la République, Nicolas SARKOZY.
De grâce, n’essayons pas de leur ressembler !
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