Il est de tradition pour tous les Présidents de la République de visiter le salon de l'Agriculture.
De même pour les "anciens Présidents", les candidats lors des années électorales, et de toutes les personnalités politiques de niveau national qui trouvent ainsi un moyen de rafraîchir leur popularité.Certains éminents personnages sont connus pour leur proximité avec le monde rural et le champion incontesté est : Jacques CHIRAC
Alors, quand j'ai appris que Nicolas SARKOZY allait inaugurer le salon de l'Agriculture samedi à 9h30, j'ai aussitôt contacté quelques amis. Des militants avec lesquels j'avais passé des nuits à coller des affiches, mais aussi des sympathisants et des habitants du 20eme arrondissement, peu engagés dans l'action politique, mais soucieux de voir les chantiers de réformes du Président aboutir.
Ayant prévenu des amis du 19ème arrondissement, ce n'est pas moins de 15 personnes qui se sont retrouvées sur le quai du métro Père Lachaise à 7h30 en ce samedi 21 février. Toutes et tous bien convaincus de la nécessité d'apporter par notre présence notre soutien à SARKO !
Arrivés Porte de Versailles nous avons un peu attendu , pour des raisons de sécurité parfaitement légitimes, avant d'entrer dans l'espace d'accueil du Pavillon 1
Le temps de saluer mon ami Philippe GOUJON, député-maire du XV et "régional de l'étape"
A l'heure dite , la voiture présidentielle arrivait devant le Pavillon 1 du Parc des Expositions.
Contrairement au protocole, le Président est sorti du côté gauche de la voiture afin de venir saluer en priorité les citoyens présents venus l'encourager.
"Tenez bon" , "Gardez le cap", "Ne cédez pas", "On vous soutient" étaient les phrases les plus souvent pronnoncées après "Vive SARKO" et "Nicolas, Nicolas..."
Les journalistes présents étaient interloqués par l'enthousiasme de cet accueil, s'attendant plutôt à des huées et des quolibets qui auraient nourri leurs éditoriaux et leurs reportages.
Au cours de cet épisode j'ai entendu un "journaliste" confier à un collègue : "Il ne se passera rien, tout est verrouillé, je me casse..."
Ma langue avait envie de lui crier " Casse-toi , pauvre con ...!" . Ce que non seulement je pensais, mais aussi en souvenir de la mise en scène (réussie) de l'année dernière au cours de laquelle un militant communiste avait agressé verbalement le Président avant de lui refuser la main tendue.
Cureieusement les journaux papiers, et audiovisuels ont peu relaté cette magnifique, et sympathique inauguration. Frustrés de ce qui fait leur nourriture quotidienne : la fange !
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